Decouverte Cajamarca

La ville de Cajamarca réunit trois composants qui font d’elle une destination inoubliable : une magnifique architecture coloniale, des paysages splendides et une très riche histoire, car elle fut le cadre d’un épisode transcendant pour l’histoire du continent.

Le conquistador Francisco Pizarro y captura l’Inca Atahualpa, qui, bien qu’il eût payé la rançon promise, fut assassiné. Dès lors, les conquistadors redessinèrent la ville dans le style espagnol. Aujourd’hui encore, sont conservées des constructions coloniales comme la Cathédrale, les églises de San Francisco, de Belén et de la Recoleta, ainsi que des demeures et des monuments.

INTERETS TOURISTIQUES

Cathédrale de Cajamarca ou Église Matriz Santa Catalina. La Real Cédula (Décret Royal) du 26 décembre 1665 ordonna la fondation d’une paroisse pour les Espagnols dans la ville de Cajamarca, et le temple fut construit dans l’ancienne Casa de Justicia (palais de justice) et qui, en 1682, s’éleva vers le rang de cathédrale. Il s’agit d’un des échantillons du baroque péruvien les plus représentatifs. La cathédrale possède une façade qui combine harmonieusement colonnes, corniches et niches finement sculptées. Sous ses trois nefs, on remarque l’autel principal et la chaire, tous deux sculptés dans le bois, et recouverts de feuilles d’or.

L’Église San Francisco (d’abord appelée « San Antonio ») Elle fut construite en 1699 avec des pierres sculptées de la « Casa de la Sierpe », propriété de don Calixto Astopilco, cacique de Cajamarca, ainsi qu’avec des pierres de la colline Santa Apolonia. On découvrit, en 1952, sous l’autel principal de l’église, des catacombes où gisaient les dépouilles des nombreux membres de l’ordre franciscain, à côté de celles de la noblesse indigène. Avec l’église, on peut aussi visiter le couvent, et le Musée d’Arte Religioso et le Sanctuaire de la Virgen Dolorosa, patronne de la ville. L’image de la vierge se trouve dans la Chapelle du Sagrario (1685), adjacente à l’église de San Francisco, où l’on peut admirer les sculptures baroques, les sculptures de pierre en haut relief représentant des scènes de la vie de Jésus, et les stalles du chœur, elles aussi sculptées en bois.

Complexe Archéologique de Cumbemayo. Découvert en 1937, le complexe est entouré d’une intéressante forêt de pierres qui semblent reproduire les silhouettes de moines pieux (ce pourquoi on les surnomme familièrement les « frailones »). Le Sanctuaire, rocher à l’apparence d’une gigantesque tête humaine est appelé. On trouve aussi dans Las Cuevas des gravures ou pétrographies. Découvert en 1937, le site est entouré par une fantastique forêts de pierre qui semble reproduire la silhouette de moines pieux. On peut aussi voir un aqueduc, joyau de l’ingénierie hydraulique pré inca, située au milieu d’un remarquable décor naturel, et toujours en service, datant de la culture Cajamarca (1000 av. J.C.), une pierre escarpée à l’apparence d’une gigantesque tête humaine, et des grottes aux parois gravéees. Selon certains chercheurs, ce lieu aurait été utilisé pour réaliser des sacrifices.

Kuntur Wasi. Centre de cérémonie pré-hispanique dont l’ancienneté remonte autour à l’an 1100 av J.C. Il s’érige sur une série de plate-formes et places superposées. Ils existent plusieurs enceintes et édifices qui se souriennent sur des murs de pierre de grande taille. Autour de l’an 700 av J.C., le complexe de cérémonie fut totalement recouvert par la terre et les pierres lors de la construction d’un nouveau complexe de cérémonie plus grand. En l’an 250 av J.C., le complexe a souffert d’une nouvelle déstruction, du fait que la zone d’installation a été transférée à un endroit appelé Colline blanche. Depuis 1988, la mission archéologique de l’Université Tokyo, ainsi qu’un groupe communal de la zone, viennent réaliser des études sur la tradition culturelle reflétée en Kuntur Wasi. Une des découvertes les plus importantes est constituée par des ensevelissements où ont été trouvés des cadavres recouverts de colorants rouges et entourés d’offrandes et de divers objets, dont certains en or.

Granja Porcón. une coopérative agricole et d’élevage, entourée d’une forêt gigantesque de pins, un site idéal pour passer un jour à la campagne, pour visiter son petit zoo avec des vigognes, des cerfs, des ocelots, des singes et des aigles, pour acheter vos produits laitiers ou, tout simplement, pour profiter du paysage. La Ferme Porcón, est un des rares exemples réussis d’une coopérative en plein fonctionnement. Les membres de cette coopérative ont décidé d’ouvrir leurs portes au tourisme, permettant au visiteur d’apprécier l’efficace système de production, leur mode de vie, de profiter de randonnées à travers les champs et les forêts et de participer aux travaux agricoles, d’élevage et forestiers, qui peuvent varier selon l’époque durant laquelle on est en visite.

Los Baños del Inca. Eaux thermales aux températures supérieures à 72ºC, contenant des minéraux qui possèdent des propriétés thérapeutiques pour le traitement des affections osseuses et du système nerveux. Il existe des bassins à usage privé, des piscines publiques et d’autres services de traitement thérapeutique. Selon la légende, l’Inca Atahualpa se reposa dans ce lieu, appelé à l’origine Pultumarca, peu de temps avant son affrontement avec Pizarro.

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